L'arriver d'un vengeur [libre]

Allez-vous promenez et découvrir les environs qu'ils disent ! Oui bah d'accord... Juste que, la prochaine fois, Nyla devras vérifier la météo... Sortir, se reposer sous un arbre bercé par le délicat parfum des fleurs environnantes et se prendre ensuite une pluie battante sur la tête...

Elle avait fait l'effort de mettre une jupe et un joli petit maillot, oui oui, rien que ça... En même temps, elle n'était pas censé être là à cette heure-ci.

La voilà qui courrait comme une dératé pour arrivée au pensionnat et enfin pouvoir se réchauffer. Elle avait les yeux mi-clos, ce qui ne l'aidait pas, mais elle tentait quand même. Elle arrivait tout juste à ne pas se prendre de mur ou d'autres objets qu'elle avait du mal à voir. En plus de cette pluie massacrante pour ses habits et ses cheveux il y avait de l'orage, ce qui la fit courir encore plus vite. Et oui du haut de ses 18 ans notre jeune fille à tout simplement peur de l'orage...

Une lueur d'espoir, un grand soulagement ! Plus loin se dessiner enfin le pensionnat, plus que quelques mètres et elle rentrerait
au chaud. Elle courut encore plus vite quand... Oui vous aurez compris qu'elle à de la chance pas vrai ? Nous disions donc, quand...Elle tomba et glissa même si quelques centimètres, elle était la, étalé de tout son long. Elle resta quelques secondes avant d'atteindre enfin la porte, mais la, elle ne courait plus non. Trop découragée.

Elle arriva donc devant la porte, qu'elle ouvrit rapidement, elle la referma et se laissa glisser contre le sol. Elle était frigorifiée, ses cheveux étaient trempés et en bataille, ses vêtements ne ressemblaient qu'à des éponges tellement ils étaient imbibés d'eau.
Elle était à bout de souffle, chaque respiration lui faisait un mal de chien, elle resterait la tant qu'elle ne serait pas calmée. Elle posa
sa tête sur ses genoux et respira fortement. Ah si ses parents la voyait ! Oui bah en fait non, fallait pas, d'ailleurs si personne ne pouvait la voir, ça serait mieux. Elle n'avait plus grand-chose de la merveilleuse et belle jeune fille habituelle.
Elle leva la tête à un instant et forcement, quand on à pas de chance, elle trouva un jeune homme assis sur un banc. Elle le regarda quelques secondes avant de sortir un très léger :

Elle regarda longuement le garçon, essayant de reprendre son souffle comme elle pouvait. Sa poitrine la brûlait, ça la tirait tellement. Elle n'avait pas l'habitude de courir autant et si vite.

Le jeune garçon avait une serviette sur lui, il avait dû être aussi, surprit par la pluie. Il se leva après avoir échangé un regard. Elle n'était pas rassurée, elle n'avait pas connu beaucoup de personnes, c'était dur de savoir comment réagir. Elle ne leva pas la tête au fur et à mesure qu'il approchait. Elle fut assez surprise qu'il pose une serviette sur ses épaules. Il lui demandât comment elle avait fait pour être comme ça.

Elle leva les yeux vers lui, le regard assez hésitant puis passa ses mains sur la serviette pour l'appliquer un peu plus sur elle


Elle rebaissa vite fait la tête, tremblant maintenant.

Il resta là, devant elle, ce qui étonna la jeune fille. Il lui dit ensuite qu'elle ne le gênait pas et que ce n'était pas la peine de le vouvoyer. Le vouvoiement...d'accord... Le dérangement... ça elle était moins d'accord... Enfin, elle avait toujours dérangé les gens, enfin c'est ce qu'elle croit, c'est assez dur à expliquer la sensation de se retrouver seule. Enfin elle ne l'avait pas vraiment été, mais elle n'avait jamais eu d'amis sincères, alors savoir comment agir avec les gens...

Elle lui accorda un très très léger sourire.


Son coeur s'accéléra quand il lui pris la main, mis son autre main sur sa taille et l'aida à se remettre debout. Il venait de la toucher, de lui parler... pourquoi ?! Il ne la connaissait pourtant pas...

Il proposa ensuite de venir sur le banc où il était installé peu avant. S'inquiétait-il pour elle, vraiment et pas avec une idée derrière la tête ?

Nyla le suivie, tête baissée, tremblant fortement. Elle s'assît ensuite sur le banc, au plus près du radiateur esquissant un sourire quand elle sentie la chaleur.

Il vint à lui dire ensuite que l'aider ne le déranger pas qu'il préférait cela à laisser seuls les gens. Il rajouta qu'il avait bien vu qu'elle n'était pas à l'aise avec les gens, mais que ça viendrait.


A part sa famille, la jeune fille n'avait pas réellement connu des personnes fiables... Beaucoup avait été « amis » avec elle par pure avarice, tous louché sur la fortune de ses parents et au fil des années, vu qu'elle ne pouvait pas sortir beaucoup, peu de gens restait dans sa vie...à part sa famille...

Elle le regarda du coin de l'oeil, il souriait, c'était agréable... Il lui demanda ensuite pourquoi elle était arrivée ici... Que dire ? Que ses parents l'ont limite séquestrés chez elle, parce qu'il ne pouvait pas avoir d'autres enfants et que sa mère voulait la garder près d'elle ? Que même si elle aimait tendrement sa mère, la voir dans un état pareil lui faisait du mal ? Qu'elle avait envie de se construire une vie à elle, voir ce que c'était que l'amour et l'amitié ?...

Oui, bon, on va éviter tout ça...